Comment gérer le burnout : partageons nos expériences et solutions

JugeSage39 - le 31 Août 2025
Je lance cette discussion parce que je vois de plus en plus de personnes autour de moi (et je m'inclus dedans, soyons honnêtes) qui semblent au bord du gouffre. Le burnout, c'est un peu le mal du siècle, non ? Je me demandais si on pouvait partager nos vécus, nos astuces, ce qui marche (ou pas !) pour vous. Peut-être qu'en mettant en commun nos expériences, on pourrait s'aider mutuellement à mieux naviguer ces périodes difficiles. Alors, racontez-moi : comment vous le sentez venir, le burnout ? Et surtout, qu'est-ce que vous faites concrètement pour l'éviter ou le surmonter ?
Commentaires (12)
C'est une excellente initiative d'ouvrir cette discussion. Le burnout est un sujet qui me tient à cœur, étant donné son impact sur la santé publique. D'ailleurs, je trouve que cette vidéo synthétise bien les enjeux et propose quelques pistes intéressantes pour retrouver un équilibre. Elle explique comment lutter contre l'épuisement professionnel et donne des astuces :
J'espère que ça pourra aider certains d'entre nous.
Merci pour le partage de la vidéo, SynthWave. C'est toujours bon d'avoir des ressources claires et concises sur le sujet. En fait, ce serait top si chacun pouvait partager LE truc qui l'a aidé, même si c'est un détail. Parfois, c'est des petites choses qui font la différence, non ?
C'est vrai que des fois, c'est pas les grands changements qui sauvent, mais plutôt des ajustements fins. Pour ma part, j'ai découvert l'intérêt de la méditation de pleine conscience. Au début, j'étais sceptique, mais ça aide vraiment à recentrer l'attention et à diminuer le stress. On trouve plein d'applis gratuites maintenant pour s'y mettre.
La méditation, c'est pas mal, mais perso, j'ai du mal à rester en place. Faut dire, avec les horaires qu'on a, c'est pas évident de trouver le temps de se poser. Ce que je remarque, c'est que le burnout, souvent, ça vient d'un manque de reconnaissance. On en fait toujours plus, et on a l'impression que c'est jamais assez. Alors, on tire sur la corde, jusqu'à ce qu'elle casse. Moi, j'ai commencé à poser mes limites plus clairement. Dire non, c'est pas facile, mais c'est indispensable. Et puis, faut pas hésiter à en parler à ses collègues, à son chef. Même si on a l'impression que personne ne comprend, parfois, ça soulage juste de mettre des mots sur ce qu'on ressent. Le problème, c'est que dans beaucoup d'entreprises, c'est tabou. On a peur de passer pour un faible, un incapable. Alors on se tait, et on s'enfonce. Je suis d'accord, les ajustements fins peuvent suffire, mais il y a des limites. Un truc qui m'a bien aidé, c'est de me renseigner sur les ressources disponibles. Par exemple, y'a des associations qui proposent un accompagnement spécialisé. J'ai trouvé des infos utiles sur https://www.asso-franceburnout.fr/. Ça m'a permis de comprendre que j'étais pas seule et que y'avait des solutions. Mais bon, après, faut avoir le courage de faire les démarches. Perso, je trouve que la prévention devrait être obligatoire dans toutes les boîtes, surtout celles où la pression est forte. On attend toujours que les gens soient au bout du rouleau pour réagir, c'est débile. Et puis, faut arrêter de glorifier le présentéisme et le sacrifice personnel. On a une vie en dehors du boulot, merde! Sinon, on se retrouve vite lessivé.
Tellement d'accord avec le manque de reconnaissance et la nécessité de poser des limites ! C'est fou comme on peut se sentir coupable de dire non, alors que c'est une question de survie. Pour compléter, je dirais qu'il faut aussi apprendre à se déconnecter VRAIMENT. Le télétravail a rendu les frontières tellement poreuses... On est joignable H24, les mails qui arrivent le soir, le week-end... C'est usant. Alors, on coupe les notifs, on se fixe des horaires stricts, et on s'y tient. C'est un peu comme une cure de désintoxication digitale, mais ça fait un bien fou.
Exactement! La déconnexion digitale, c'est vital 📵. J'ajouterais qu'il faut aussi faire attention à la lumière bleue des écrans, qui perturbe le sommeil 😴. Investir dans des lunettes anti-lumière bleue ou activer le filtre sur nos appareils, c'est un petit geste qui peut avoir un impact significatif sur notre bien-être à long terme. Et puis, soyons honnêtes, personne n'a *jamais* résolu un problème en consultant ses emails à minuit 🤷♀️.
Ah, les lunettes anti-lumière bleue, j'avoue que j'ai jamais testé. Faudrait que j'essaie, tiens. Merci du tuyau !
Je suis bien d'accord, Aquilon, ça vaut le coup d'essayer les lunettes anti-lumière bleue. Au début, j'étais un peu sceptique, je me disais que c'était un gadget de plus. Mais franchement, depuis que j'en porte le soir, je trouve que je m'endors plus facilement. C'est peut-être un effet placebo, mais si ça marche, pourquoi s'en priver ? Et puis, c'est pas un investissement énorme.
Camille Lefevre, quand tu parles de poser ses limites, est-ce que tu as des exemples concrets de situations où tu as réussi à le faire et comment tu t'y es prise? Je pense que ça pourrait aider pas mal de monde ici.
Excellente question, SynthWave. Un exemple tout bête : avant, j'avais tendance à accepter toutes les réunions, même celles où ma présence n'était pas indispensable. Maintenant, je demande systématiquement l'ordre du jour et les objectifs de la réunion. Si je vois que je n'apporte pas de valeur ajoutée, ou que le sujet ne me concerne que de loin, je décline poliment, en expliquant que je préfère me concentrer sur mes tâches prioritaires. Ça libère du temps et ça évite de se disperser pour rien. Autre situation : les demandes de dernière minute. Avant, j'avais du mal à dire non, par peur de décevoir ou de passer pour quelqu'un de peu coopératif. Maintenant, j'évalue la charge de travail que ça représente, et si ça risque de compromettre mes délais ou de me mettre sous pression, je propose une alternative : soit je délègue à quelqu'un d'autre, soit je reporte la demande à plus tard, en expliquant clairement mes contraintes. L'important, c'est de communiquer de manière transparente et assertive, sans s'excuser à tout prix. Au début, c'est sûr, c'est pas facile. On a l'impression de devoir se justifier en permanence. Mais avec le temps, on gagne en confiance, et on se rend compte que les gens comprennent (la plupart du temps !) qu'on ne peut pas être sur tous les fronts en même temps. Et puis, mine de rien, ça contribue à instaurer un climat de travail plus sain, où chacun respecte les limites des autres.
Merci JugeSage39 pour ces exemples concrets ! C'est super utile de voir comment tu gères les situations au quotidien. Je pense que beaucoup d'entre nous se reconnaissent dans ces difficultés à dire non ou à prioriser. Ta méthode pour évaluer la charge de travail et proposer des alternatives, c'est une approche très pragmatique et respectueuse. Je vais essayer de m'en inspirer.
Je plussoie JugeSage39 sur les exemples concrets. Moi, un truc qui marche pas mal, c'est de bloquer des créneaux dans mon agenda, comme si c'était des rdv importants. Genre, "pause déjeuner sacree", "pas de mails après 18h", etc. Comme ça, les collègues voient que je suis "occupée" et ils sont moins tentés de me solliciter à ces moments-là. Ca demande un peu d'organisation, c'est vrai, mais ça aide à se protéger et à garder le contrôle de son temps.